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L’Envol

J’ai reçu l’appel
Je sens des vibrations inhabituelles
C’est un beau matin d’automne
J’ignore ce qui m’attend

La barrière grince
Je m’approche du porche
La porte s’ouvre et la nouvelle tombe
Ironie, c’est la mort qui frappe

Les jambes coupées je m’effondre
Il a sauté et s’est envolé
Nous ne le reverrons plus
Si ce n’est en songe

Son dernier lit de vie
Du haut de son mirador il rit
Ironie
Des feuilles l’accueillent
Il se pose et s’endort

Ses yeux se ferment
Son rire résonne
Les arbres pour l’entendre
C’est une belle soirée
Qui sonne le glas de sa vie

Je pleure et pleure encore
Un désespoir, une tristesse
Qui restera longtemps pour ne jamais disparaitre
Elle s’accroche et ne s’enlève pas

Comment oublier ?
On ne le peut
Pourquoi oublier ?
A quoi bon, la mort nous tient en vie
Et nous rappelle à nos vies.
La mort est douce et violente
Ironie